L'affiche

L'affiche

Comme chaque année depuis 2011, à l'exception de 2012, je rempile sur ce trail jurassien, le trail des reculées qui prend de la popularité et connais un franc succès tous les ans grâce à une excellente organisation gérée d'un pied de maître par Mr Bertrand Forget !

Cette année, j'ai voulu faire découvrir l'évènement et par la même occasion cette partie du Jura qui m'est si chère à mes potes de la Team des Monts du Lyonnais avec qui je m'entraîne !

Ils m'ont rejoint, Greg, Baptiste et Philippe le samedi dans l'après-midi, au domicile de mes parents pour faire les présentations !

18h approche, il est l'heure de filer prendre l'ambiance sur le salon du trail, récupérer le dossard, faire le plein des bons produits du terroir, filer à Baume-les-Messieurs procéder au repérage partiel du parcours qui nous attend tous les 4 demain, associé à une petite visite guidée des lieux histoire de donner l'envie d'y revenir, puis direction le gîte de mes parents pour l'installation !

On s'accordera un petit apéro aux allures de comté jurassien / bière lyonnaise un savant mélange à déguster avec parcimonie, ce n'est ni Xavier Thévenard ni Sacha Devillaz qui nous viendrons nous contredire, suivi du traditionnel plat de pâtes d'avant course !

Place ensuite à la préparation des affaires pour le lendemain et 22h30 extinction des feux !

 

L'apéro et la cascade prise la veille juste en dessous des Tufs !
L'apéro et la cascade prise la veille juste en dessous des Tufs !

L'apéro et la cascade prise la veille juste en dessous des Tufs !

6h, tout le monde debout, on tourne en rond depuis un moment, on file au petit déj, une bonne douche histoire de réveiller les esprits, puis on met le cap sur Lons-le-Saunier vers 7h, avec un peu de chance on arrivera à voir le départ du 46km !

Nous arrivons à temps, on trouve une place non loin du départ, on file se positionner pour voir passer les coureurs du 46km, j'en reconnais quelques uns, puis à notre tour d'aller se préparer et s'échauffer pour se lancer dans l'aventure de ces 34km et 1100m de D+ qui nous attendent du parcours des Tufs et non des Tuches, pour un départ qui sera donné à 8h30 !! :-)

Après quelques salutations à droite et à gauche, place à l'échauffement, puis on file se placer sur la ligne de départ pour attendre sagement le départ !

L'objectif de demain, sera de limiter les dégâts, suite à une prépa bien tronquée liée à mon tendon du tibial postérieur capricieux depuis début février ! J'essayerai au maximum de courir après mes temps de 2017 !

 

Sur la ligne !!
Sur la ligne !!
Sur la ligne !!

Sur la ligne !!

Départ sur les arcades

On se souhaite une bonne course, ainsi qu'à ceux que je connais sur la ligne puis le départ est donné, ça ne part pas trop vite, mais de suite un petit groupe se forme d'une petite dizaine de coureurs devant dont Greg qui est aux commandes, car le garçon, il n'est pas venu là pour acheter du terrain comme on dit, même s'il est moins cher qu'en région lyonnaise !!! :-)

On sort assez rapidement de la ville, on se retrouve à l'entrée du parc des bains, le groupe est formé et je suis juste derrière en mode observation ! J'aperçois Greg devant, il semble être surpris d'être aux commandes de ce petit groupe, puis on attaque la première difficulté du parcours, un petit casse-pattes pour nous monter jusque dans le village de Montaigu où vécu l'inventeur de la célèbre marseillaise Mr Rouget de Lisle !

Je ne vois plus la tête de course, ça y est ils se sont envolés, pour ma part je reste concentré, ce n'est pas la forme des grands jours malgré des sensations correctes, mais je cours dans la bosselette !

Je serai aujourd'hui en mode limitation des dégâts, suite à une prépa bien tronquée liée à mon tendon du tibial postérieur capricieux depuis début février ! J'essayerai au maximum de courir après mes temps 2017 !

Le départ !

Le départ !

Conliège : 1er checkpoint, km 6

Cette première bosse passe pas trop mal, toujours difficile d'enchaîner après ces 2 premiers km sur un rythme assez rapide quoi qu'on en dise !

Arrivée au-dessus, on bascule en descente, plutôt technique et boueuse par endroit, j'entends derrière un coureur revenir sur moi, je ne sais pas où j'en suis niveau classement mais mon papa a prévu de me l'annoncer au prochain village que nous allons traverser, au km 6 !

Le coureur me dépasse, il faut faire preuve de vigilance dans cette descente, mais j'allonge tout de même bien la foulée, pas de temps à perdre ! Je retrouve une petite portion de bitume et de chemin, où j'en profite pour lui revenir dessus et le dépasser à mon tour !

On approche du 1er ravito, je suis dans mon timing 2017, je passerai tout droit, mais par contre j'ai la bonne surprise à cet endroit de retrouver TOUTE ma famille (sauf ma sœur qui s'élancera sur le 12km pour ses 30 ans), parents, femme et enfants, quel bonheur de les voir ! Une petite tape dans la main, papa m'annonce 18ème (ouhaou...), ça fait toujours plaisir mais nous ne sommes qu'au début alors pas d'affolement surtout que la bosse qui nous attend va être très sélective !

On bifurque dans une petite ruelle sur la gauche et bim', on attaque la 2ème bosse du parcours, on va prendre sur un peu plus de 2km, 236m de D+ dans les pattes !

J'attaque la bosse en trottinant, puis rapidement, je passe en mode marche active, je sent bien que je manque de prépa' dans les bosses, alors je ferai avec aujourd'hui...ou plutôt sans punch pour grimper !

Je me fais dépasser par quelques coureurs, mon pote Philippe me dépasse à son tour en m'encourageant, moi aussi (merci Phil'), puis j'alternerai jusqu'au dessus la marche et le trot ! On passe à travers la chapelle de l'Hermitage, joli passage médiéval, petite musique qui va bien, un ravito est là, je passe devant également, pour poursuivre l'ascension sous les encouragements d'un pote qui est posté juste au-dessus de la bosse (Merci Kev') !

On y est, place à la relance maintenant, idem la relance n'est pas facile, mais je me force, je vois Phil' pas loin j'ai espoir de revenir dessus. Ce passage est super sympa, j'adore, nous sommes en sous bois sur des petits singles, alternant plats, faux-plats et légères descentes, je me sent bien !

 

Traversée de la route de Pannessières

Traversée de la route de Pannessières

Route de Pannessières : 2ème checkpoint, km 11

On débouche sur un chemin blanc, je connais par cœur cette portion qui va nous mener jusqu'à Baume-les-Messieurs.

On approche de la route, je regarde au loin, car le rendez-vous avait été pris avec la famille pour faire un 2ème point ! Je les vois au loin, un baliseur nous fait la circulation, le temps de faire un signe à toute la famille et de faire un petit check dans la main de mes enfants !

Papa m'annonce que j'ai perdu quelques places, je le savais, une petite dizaine dans la bosse, on remonte des coureurs du 46km, ça fausse un peu les repères, je regarde les dossards pour voir où j'en suis, on est sur un chemin assez large, j'arrive à allonger la foulée correctement, les sensations sont bonnes, puis on bifurque sur un single en sous bois. Je suis derrière un petit groupe de 2-3 coureurs, que je temporise un peu car doubler à cet endroit n'est pas facile, puis dès que possible j'embraye le pas, je vais les dépasser rapidement car ce sont des coureurs du 46km, je les encouragent au passage, je suis avec 2 autres coureurs du 34km !

On approche du belvédère de Crançot, juste avant de basculer dans la vallée et magnifique reculée de Baume-les-Messieurs. Un coureur me dépasse, estampillé Triath'Lons, un petit jeune du club de tri lédonien, il a une bonne allure !  

La bascule dans la reculée de Baume-les-Messieurs, mon fief, direction l'abbaye : 3ème checkpoint, km 17 et la moitié du D+ de fait !

J'aperçois au belvédère un pote Nico, que je salue au passage, puis place à la descente, plutôt technique car c'est une succession de marches en pierres, glissantes, mal taillées, j'ai des coureurs juste devant, alors je temporise un peu derrière !

On prend la perpendiculaire à droite pour basculer sur un petit chemin en descente, je ne peux pas doubler, j'essaye mais impossible, car sinon je vais finir dans le ravin, alors je patiente et je doublerai les concurrents du 46km quelques hectomètres plus loin lors du passage devant la cascade des Tufs !

La suite se déroule le long du Dard, petit cours d'eau, affluent de la rivière, la seille que nous allons longer pendant un bon km. Je ne vois plus Philippe depuis le dessus, il ne doit pas être très loin, mais il n'est plus dans mon champ de vision !

Devant, ce sont de nouveau des coureurs du 46km, qui ont bien compris que nous étions 3 environ du 34km à leurs trousses et qui se mettent légèrement sur le côté pour qu'on puisse les dépasser facilement car le chemin est assez étroit et caillouteux, il faut faire attention !! Merci les gars, on en profite pour les encourager !

Puis on rejoint la route, avant d'approcher de l'Abbaye où je vois au loin ma chérie postée juste avant le petit couloir du curé qui mène à la cour de l'abbaye ! Je fais un petit signe, j'accède par le parking, quelques marches, il y a des coureurs du 34km et du 46km je ne sais pas bien, un coucou à la famille, au photographe Bruno Lyet, une connaissance lédonienne (merci) ! J'ai déjà la flask à la main, prêt à faire le plein, je sais que papa m'attend au ravito ça fait du bien de voir de nouveau tout mon petit monde !!

L'arrivée au ravito de l'Abbaye de Baume-les-Messieurs
L'arrivée au ravito de l'Abbaye de Baume-les-Messieurs
L'arrivée au ravito de l'Abbaye de Baume-les-Messieurs

L'arrivée au ravito de l'Abbaye de Baume-les-Messieurs

Je prends 3' pour faire le plein, m'hydrater et manger un peu de banane !

Le temps aussi d'échanger vite fait avec papa sur les sensations, tout va bien, j'ai respecté mon timing de maxi 1h30', j'ai 2' de retard par rapport au temps 2017 mais pas de panique, la 2ème partie de la course commence maintenant !

Papa en profite aussi pour me donner des nouvelles de mon pote Greg, il était 5ème seul, il gérait bien sa course et devant il y a un petit groupe de 4 avant Ivan Bourgeois qui mène la danse !

Je repars boosté, on se donne rdv au niveau du lieu dit "la Grange Bedou" km 22, quelle chance j'ai d'avoir un tel soutient ! :-)

Je ressors donc de l'abbaye, en pensant déjà à ce qui m'attend, la fameuse montée des échelles de Sermu, le passage le plus dur de la course, le plus sélectif, souvent l'endroit où tu bascule du côté obscur de la course tellement tu y laisses des plumes ! Une grimpette de 800m environ où tu prends 180m de D+ d'un coup, à travers de gros cailloux, surnommée les éboulis caractérisés par un amas de rochers, provenant de l'écroulement de morceaux de corniche.

En route pour la montée des échelles de Sermu

En route pour la montée des échelles de Sermu

Une grimpette de 800m environ où tu prends 180m de D+ d'un coup, à travers de gros cailloux, surnommée les éboulis caractérisés par un amas de rochers, provenant de l'écroulement de morceaux de corniche.

C'est souvent dans cette montée que tu laisses le plus d'énergie et que ta course peut basculer !

Les 2 années précédentes, j'avais eu du mal à relancer au-dessus, alors cette année j'y pense et j'essaye de gérer au mieux cette ascension. Avec les encouragements de quelques passants et quelques connaissances, je me lance dans la grimpette avec pour première partie une montée à pic à travers un petit champ, puis léger plat pour rejoindre la partie des éboulis, je relance en courant, je remonte sur un coureur, que je vais suivre jusqu'au dessus, je n'essayerai pas de le doubler même si je me sent mieux que lui visiblement, mais je ne veux pas faire l'effort de trop qui pourrait me déclencher des crampes ou me faire puiser dans les réserves. Je temporise au maxi, je l'encourage même car je sais que c'est dur, puis c'est le finish, on retrouve un morceau de plat à travers champ, je décide donc de le passer !

Les éboulis : photo du net !

Les éboulis : photo du net !

La Grange Bedou : 4ème checkpoint, km 22

Ma relance est plutôt bonne, mais j'aurai mis près de 2' de plus que l'année dernière pour grimper...j'ai peut-être trop temporisé !!!

J'entends un coureur me revenir dessus, on est sur le plat, on traverse donc ensemble le village de Sermu, un ravito est là, mais je passe tout droit, je n'ai qu'un seul but avancer sans trop perdre de temps car je me sent plutôt bien ! Niveau classement je ne sais pas du tout où j'en suis, par contre !

On sort du village, on part sur un chemin agricole un peu ravagé par des tracteurs, on est à travers champ on montée légère, je cours bien, je me force à courir dans la pente qui se redresse légèrement avant de partir sur un petit single à plat !

Nous traversons le bois de Rosnay, sur un chemin forestier que je connais bien aussi, j'avais pêché un peu ici l'année dernière, cette année j'avance plutôt bien même si les jambes commencent à fatiguer, les mollets commencent aussi à se durcir, mais c'est normal !

Je vois au loin le coureur de tout à l'heure, le petit jeune du Triath'Lons, je l'ai en ligne de mire, je sent qu'il faiblit, puis je reviens dessus, à sa hauteur, il m'encourage, je le dépasse, je l'encourage aussi car visiblement il a perdu de sa vigueur par rapport à tout à l'heure !

Ce terrain est très roulant et agréable, je sais que j'approche du 22ème km et que je vais retrouver mes fidèles supporters !

J'aperçois la lisière du bois, en effet je suis sur le chemin qui va me faire sortir du bois et déboucher sur la route au lieu dit la Grange Bedou, ma fille est là aux avant-postes, téléphone en main ça filme, les encouragements afflux, puis c'est au tour de mon fils et du reste de la famille qui m'envoie toutes les bonnes ondes nécessaires pour aller relier l'arrivée maintenant !

Je ne le sais pas, mais après analyse de la course de 2017, j'ai 5' de retard sur le chrono et me positionne 41ème !

La sortie du bois vers la Grange Bedou

La sortie du bois vers la Grange Bedou

Objectif, l'arrivée sur les arcades !

Un coucou, un petit mot pour rassurer la famille, tout va bien, je relance sur la route, un salut à 2 connaissances puis je bifurque à droite sur un petit sentier en sous bois, super sympa en zig-zag, personne devant personne derrière, j'avance sans trop savoir où j'en suis ! Je sais juste que niveau timing les 3h05' de l'année dernière vont être difficiles à aller chercher, mais les sensations restent bonnes, pas de coup de mou !

Je rejoins en descente une toute petite portion de route, avant de virer à gauche à travers champ, je vois au loin quelques coureurs, la vue est dégagée, je me retourne j'en ai un derrière aussi, je suis cerné !!! En route pour Pannessières !

Il s'en suit un léger coup de cul, je marche, je reprends la course pour entrer dans le bois, puis de nouveau un coup de cul où je remarche, puis nous sommes en sous bois sur un terrain assez souple, un sentier bien sympa où j'essaye d'allonger un peu la foulée, un coureur me remonte, je reviens sur un autre, puis 2 autres du 46km me dépassent ! Après ce slalom à travers bois, la pente se redresse un peu pour bifurquer à 180° sur un chemin légèrement descendant et qui va nous emmener vers la dernière descente technique de la course, celle qui après 26km te demande encore de la vigilance pour ne pas te faire un cheville !! Elle est tellement périlleuse qu'un photographe s'est posté juste ici (merci) pour immortaliser l'instant !

 

Dernière descente technique de Pannessières prénommée, la commère

Dernière descente technique de Pannessières prénommée, la commère

On récupère un chemin blanc, je remonte sur des coureurs, on s'attaque à un petit coup de cul à travers bois sous les encouragements des organisateurs et des spectateurs postés là à nous voir mains sur les cuisses passer ces 600m de long en 2 parties et un peu plus de 50m de D+ non sans mal car à cet endroit de la course ça pique !!

J'entends un pote (merci Micka) de l'organisation qui m'avait dit qu'il allait être là, il m'encourage, je suis dans les talons du mec de devant, il me donne des encouragements qui me donne la force de dépasser ce coureur juste devant et juste au moment de la relance sur la route. Ici s'y tient un ravito que je passerai tout droit, je n'ai pas de temps à perdre et j'ai ce qu'il me faut ! Après analyse de ma course, je passerai à cet endroit avec 6' de retard par rapport à 2017, j'ai du mal à comprendre où j'ai perdu toutes ces minutes car finalement j'ai l'impression d'être mieux que l'année dernière ! Comme quoi, être bien ne veut pas spécialement dire avancer vite !

Maintenant, cap vers la dernière bosse, celle qui te fini le moral, celle où tu montes à travers champ sur 500m avec léger D+, celle où habituellement tu cours mais à ce stade de la course tu essayes tant bien que mal d'alterner course et marche.

Avant d'en arriver là, on est passé à travers champ, on a imprégné nos pompes de boue voir plus, puis on a enchaîné avec un petit bout de route pour traverser le petit village de la Lième !

Passage sur route dans le village de la Lième

Passage sur route dans le village de la Lième

Cette courte ascension se fera donc en alternant la marche et la course, on joue au chat et à la souris avec un coureur, que je double au trot, puis je remarche, à son tour il trottine, me redouble puis il me distance légèrement pour arriver à relancer tous les 2 sur le plat, car clairement j'ai envie de rejoindre rapidement l'arrivée.

On passe au plus près d'une petite chapelle, avant de basculer en descente direction le camping de la Marjorie avec quelques passages un peu boueux, puis place au bitume pour les 2 derniers km !

Les organisateurs nous orientent sur le trottoir, j'entends un coureur derrière, je ne sais pas encore si c'est un du 46km ou du 34km, il passe à ma hauteur, je n'ai pas suffisamment d'énergie pour le contrer, c'est un coureur du 34km, mince je viens de perdre une place, il remonte aussi un autre coureur, il n'est pas d'une grande fraîcheur mais toujours, mais le voilà avec 2 places de gagnées !

Je passe le chrono de l'année dernière à 900m de l'arrivée, une légère déception forcément s'empare de moi et les jambes qui ne demandent qu'une chose, c'est d'en finir comme chaque année à cet endroit, cette dernière portion est quelque peu interminable !

J'avance à mon rythme, un rythme plus rapide qu'en 2017 sur les derniers hectomètres, avec le seul objectif retrouver tout mon petit monde et l'ambiance de cette arrivée sur les arcades ! 

Me voici dans la dernière ligne droite, je vois la famille, mes 2 grands enfants et mon filleul qui se tiennent prêt à embrayer le pas avec moi, je les récupèrent au passage pour terminer ce dernier 100m en apothéose sous les applaudissements du public et franchir la ligne 41ème comme l'année dernière (sur les 380 finishers) en 3h13' soit un peu plus de 7' de plus qu'en 2017 ! Mon pote Philippe est arrivé et est là pour nous encourager (merci), il fait casi le même chrono que moi l'année dernière, puis quelques secondes derrières c'est au tour de Baptiste qui arrive à son tour, nous étions vraiment pas loin, sans même se voir, dommage !

Cet instant sport/famille je l'adore, les enfants sont heureux de le partager avec moi, autant que moi et apparemment nous avons aussi attiré l'œil du photographe du progrès (merci) !!

Comme convenu, je récupère ma corne de brume et mon chapeau spécial anniversaire, puis je remonte de suite le parcours du 12km pour aller chercher ma sœur qui fête ce jour ses 30 ans avec son chéri sur la course de la marseillaise !

Je la retrouve à 600m de l'arrivée, elle est cuite, mais je la motive sur les derniers hectomètres et elle fera le finish avec ma fille Océane, sa filleule (bravo) !!

J'apprendrai un peu après que le vainqueur est Ivan Bourgeois en 2h36', il bat le record de l'épreuve, respect, c'est le maître des lieux il n'y a pas de doute !

Quant à mon pote Greg il aura pioché un peu sur le dernier tiers de la course après avoir été 5ème tout le long, pour passer la ligne en 15ème position en 2h56', bravo mon pote c'est une belle perf', je t'avais bien dit que le Jura n'était pas plat et qu'une 2ème course commençait à partir des échelles de Sermu ! Tu reviendras prendre ta revanche t'inquiètes ;-)

 

L'arrivée en famille
L'arrivée en famille

L'arrivée en famille

L'heure du bilan : finalement le chrono 2017 n'était pas si mal !!

Sans trop de surprise, même si mon tendon m'a laissé à peu près tranquille, j'ai clairement manqué de puissance en côte et de vitesse sur mes relances, je suis qu'à moitié déçu car je m'y attendais à vrai dire !

Cette course n'est vraiment pas simple à appréhender, elle ne pardonne pas surtout que chaque année le plateau se densifie, mais le plaisir de courir ici est toujours aussi grand et nous avons passé un super week-end, c'est ce que l'on retiendra de cette édition 2018 !

Le rendez-vous est pris pour 2019, avec un goût de revanche, surtout que quelques modifications sont prévues apparemment et au passage un grand merci aux bénévoles organisateurs qui font de cet évènement une belle fête sportive !

Un énorme MERCI aussi à toute ma famille qui on été présent pour m'encourager mais encourager aussi les copains tout au long du parcours, je vous assure ça sert à avancer !

La prochaine course se passera du côté des Hautes-Alpes sur le grand trail des Ecrins, un 57km avec 3300m de D+.

En attendant, je vais me consacrer un peu plus au vélo ces prochaines semaines, pour décharger un peu mon tendon qui est presque soigné et en profiter pour préparer mon défi annuel un peu fou qui sera cette année celui de monter en vélo chez ma belle-sœur et mon beau-frère dans le haut Doubs, une distance qui nous sépare de 273km et quelques 3500m de D+ sur la journée !

 

Le quatuor des Monts du Lyonnais

Le quatuor des Monts du Lyonnais

Retour à l'accueil